Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA BrH9R0xB. Diffusion soumise à autorisation]. Cet article commente un précédent article paru dans la RESP en 2008 sur la mesure de la mortalité prématurité (Lapostolle). Dans ce précédent article, il est écrit qu'il est préférable de substituer à l'analyse des décès avant 65 ans celles des années espérées de vie perdues (AEVP). Cependant, dans la mesure où tout indicateur a le plus souvent un domaine d'application optimal, le rapprochement de plusieurs indicateurs permet souvent de compléter les informations que chacun fournit isolément. En l'occurrence, la confrontation des pourcentages obtenus à partir de chacun des deux indicateurs permet de mieux distinguer les causes de décès pour lesquelles la mortalité évitable est tardive de celles pour lesquelles cette dernière est, au contraire, plus précoce. En conclusion, il apparaît que l'indicateur, normalisé par la table de mortalité, des années estimées de vies perdues est très facile à mettre en oeuvre, puisque la seule donnée nouvelle nécessaire est la répartition par âge des décès de la table de mortalité de laquelle les espérances de vie à chaque âge sont extraites. Son domaine d'application est le même que celui de l'indicateur brut. Il souffre des mêmes limitations que ce dernier à l'exception, importante, du fait qu'il ne dépend pas de la structure par âge de la population, ce qui facilite les comparaisons internationales. Il est, en effet, plus facile de limiter des comparaisons directes à des pays ayant des espérances de vie voisines, qu'à ceux qui auraient des effectifs et des structures par âges voisins.
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