Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR 5ER0xHh7. Diffusion soumise à autorisation]. L'approche des ratios de coût induit, qui a été largement utilisée dans la mesure des répercussions macro-économiques des facteurs de risque (diabète, tabagisme, etc.), se caractérise par une hypothèse d'équivalence du coût de traitement per capita des complications selon que la personne présente ou non le facteur de risque. Or, cette hypothèse n'est pas cohérente avec les développements récents de la littérature économique, qui mettent en évidence des différences significatives de coût de prise en charge selon qu'il y a ou non présence de diabète de type II. Nous nous proposons d'analyser les conséquences méthodologiques associées à l'introduction d'hétérogénéité dans le coût des complications du diabète dans le cadre du modèle des ratios de coût induit. Nous développons un modèle visant à réconcilier l'approche des ratios de coût induit avec les résultats de la littérature, que nous testons dans le cas du diabète de type II en utilisant des données représentatives de la population générale. Les résultats montrent que la non-prise en compte de l'hétérogénéité du coût des complications sous-estime d'environ 30% le coût macro-économique du diabète de type II. L'hétérogénéité des coûts de traitement per capita des complications est un facteur à considérer dans l'estimation des répercussions économiques du diabète de type II et, de manière générale, de tout facteur de risque. Néanmoins, la prise en compte des phénomènes d'hétérogénéité impose un certain nombre de contraintes quant à la méthode à mettre en oeuvre et la nature des données à utiliser. (R.A.).
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