Titre : | Les obstacles à l'adoption des recommandations concernant la contention physique passive. (2006) |
Auteurs : | I. Vedel ; E. BAGARAGAZA ; B. Cassou |
Type de document : | Article |
Dans : | Gérontologie et société (n° 116, 2006) |
Pagination : | 161-170 |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Nuit ; Personne âgée ; Contention ; Recommandation ; Gériatrie ; Hôpital ; Enquête épidémiologique ; Evaluation ; Pratique soins ; Entretien ; Responsabilité ; Risque ; Sécurité ; Organisation ; France ; ANAES ; Décision |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par FNG R0x03o0L. Diffusion soumise à autorisation]. La contention physique passive (CPP) est une pratique dangereuse mais qui est largement pratiquée dans les hôpitaux gériatriques et d'autres établissements d'accueil pour les personnes âgées. Beaucoup de professionnels ignorent encore ses conséquences et elle est souvent considérée comme une mesure de sécurisation des patients surtout la nuit. L'objectif de l'étude était de savoir pourquoi les recommandations de limiter l'usage de la CPP publiées en 2000 par l'ANAES n'ont pas permis aux soignants de sortir d'une situation souvent conflictuelle entre la sécurité et la liberté du patient. Trente entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès des soignants de jour ou de nuit des unités de soins de suite et de réadaptation (SSR) dans l'un des trois sites du GH Sainte Périne. L'étude montre que la CPP reste une solution à de multiples problèmes organisationnels et sécuritaires. Le processus de prise de décision ne permet pas aux soignants de se sentir responsables de cette pratique et ne leur permet pas d'avoir une discussion sur le rapport des avantages et des risques de la contention avant sa mise en place. Les soignants n'ont pas de connaissances sur les risques et les alternatives de la CPP. (R.A.). |