Résumé :
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En laissant implicitement le médecin assumer seul, sans lui en fournir moyens ni épistémologiques ni techniques, la charge d'arbitrer entre l'individuel et le collectif, le système de santé et son régulateur politique l'ont enfoncé dans un mal-être que les enquêtes sociologiques ont bien identifié. Elles en ont aussi permis d'en esquisser le mécanisme vraisemblable. Alors que le fondement de l'alternative ressort du champ politique. Avec la démarche proposée, le politique peut revendiquer en toute transparence le rôle qui devrait être le sien et le médecin percevoir tout aussi clairement sa place dans la gestion de l'arbitrage.
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