Résumé :
|
La néphrotoxicité de certains solvants ne doit plus être négligée. La mise en évidence de l'association forte entre l'exposition aux solvants organiques et la progression de certaines néphropathies glomérulaires vers l'IRT doit inciter, en milieu professionnel, au dépistage d'une protéinurie et d'une hématurie et à la surveillance accrue des salariés présentant des altérations rénales. Lorsqu'il s'agit de prendre une décision concernant un patient exposé aux solvants dans son emploi et présentant des atteintes glomérulaires, le principe de précaution devrait être dans l'esprit du médecin du travail.
|