Résumé :
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La loi sur le revenu de solidarité active est définitivement adoptée. Dès le mois de juillet prochain, il remplacera le revenu minimum d'insertion et l'allocation parent isolé. En plus d'une incitation financière à la reprise d'emploi, le dispositif est tenu de proposer un accompagnement vers et dans l'emploi à ses bénéficiaires. Quel sera cet accompagnement ? Quel rôle auront les travailleurs sociaux dans ce dispositif ? Quels sont les résultats des expérimentations en cours ? Laissé à l'appréciation des conseils généraux, la mise en place du RSA varie d'un département à l'autre. Il y a ceux qui y ont pensé longtemps avant et se sont organisés pour coller à l'esprit de la loi : inciter financièrement le bénéficiaire à retrouver du travail et surtout l'accompagner vers et dans l'emploi. Or, sur ce point, certains départements ne font pas mieux que par le passé. En matière de rémunération c'est la même chose, le montant du RSA s'élevait, au mois de mars, à 192 en Charente Maritime et à 252 dans l'Oise. Pareil pour la sortie du dispositif, certains la fixent au seuil de pauvreté, d'autres au SMIC, d'autres à un SMIC et demi. Et pour finir ce dossier le témoignage d'une bénéficiaire du RSA. Philippa Gomez a bénéficié d'un accompagnement qu'elle juge "sur mesure" dans le cadre de son RMI elle l'a gardé lors de son passage au RSA. Ainsi il apparaît que lorsque les moyens étaient au rendez-vous pour l'accompagnement du RMI, ils profitent aujourd'hui au RSA. En revanche, là où l'accompagnement était absent, comme cela est le cas pour plus de la moitié des bénéficiaires du RMI, le RSA souffre des mêmes lacunes. Petit tour d'horizon sur trois départements.
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