Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG R0x8q9B9. Diffusion soumise à autorisation]. La cause universelle de la sénescence est l'agression par les espèces activées de l'oxygène qui provoque inévitablement des dommages moléculaires et cellulaires. La biologie nous apprend que certains organismes résistent mieux à ces effets du temps. Ils possèdent d'une part un meilleur potentiel de croissance cellulaire lié à des cellules souches et d'autre part des activités de maintenance très efficaces. Certains gènes s'accumulent dans notre génome et sont délétères après l'âge de la reproduction et responsables de l'accélération de la sénescence et du raccourcissement de la longévité. Cette longévité peut également être modulée par plusieurs facteurs individuels. C'est actuellement une voie en plein essor. Mais d'autres voies plus perverses se développent malheureusement et utilisent les progrès de la science et de la médecine pour parfois le pire. Cette attente du grand public a suscité de multiples tentatives d'interventions "anti-vieillissement", qui prolifèrent dans les médias et sur internet. Elles prétendent, par des traitements ou des "médicaments anti-vieillissement", prévenir, retarder, ou inverser le cours du vieillissement. Une grande prudence doit être observée car ces interventions sont sans démonstration scientifique solide. Les gériatres et les gérontologues proposent un programme national "Bien Vieillir" et essayent, à la lumière des dernières découvertes scientifiques, de développer par la prévention et les recommandations de bonnes habitudes propices à la longévité sans incapacité. En conclusion, si nous ne pouvons pas à l'heure actuelle arrêter la sénescence, la prévention est certainement la voie la plus prometteuse pour ralentir la co-morbidité. (R.A.).
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