Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS Cq9qR0x9. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Déterminer le lien entre l'activité physique au travail (APT) et les maladies chroniques en tenant compte de l'activité physique pendant les loisirs (APPL) et d'autres facteurs de risque. Méthode : Nous avons calculé la force dépensée lors de l'APT à l'aide des données du cycle 2.1 de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. Le lien entre l'APT et une maladie chronique, une maladie coronarienne ou le diabète (déclarés par l'intéressé) a été déterminé par régression logistique après avoir apporté des ajustements pour tenir compte des effets de facteurs confusionnels. Nos analyses de l'APT ont pris en compte l'âge, le sexe, l'appartenance ethnique, l'indice de masse corporelle, le tabagisme, le temps écoulé depuis l'immigration, le revenu, l'instruction et l'APPL. Résultats : Une APT élevée était associée à la probabilité réduite d'avoir une maladie chronique (RC=0,89), quel que soit le niveau d'APPL. Des associations significatives ont aussi été observées à l'égard des maladies coronariennes (RC=0,61) et du diabète (RC=0,72). Conclusion : Une APT élevée est associée à une probabilité réduite d'avoir une maladie chronique, peu importe le niveau d'APPL. Il est donc important que les questionnaires sur l'activité physique évaluent soigneusement l'APT en plus de l'APPL.
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