Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS oR0xD9p8. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Cette étude porte sur le redépistage après une intervention de dépistage du cancer du col utérin en prison ; on y précise le nombre de femmes redépistées pendant la période de suivi de trois ans ; le moment du redépistage par rapport aux interventions de suivi recommandées ; et les facteurs sociodémographiques associés au redépistage. Méthode : Les données sociodémographiques ont été recueillies dans les dossiers de la Direction générale des affaires correctionnelles. Les données cliniques et les facteurs de risque ont été obtenus au moyen d'un questionnaire auto-administré. Les antécédents de dépistage par frottis de Papanicolaou ont été extraits des dossiers des clientes du programme de dépistage du cancer du col utérin à l'aide du numéro d'identification des clientes, et ce, pour les frottis effectués pendant la période d'intervention ; au cours de la période de suivi de trois ans ; et au cours des 30 mois précédant la période d'intervention. Les résultats ont été entrés dans un tableau Excel, et les réponses, résumées dans des tableaux statistiques ; l'analyse bivariée des variables de catégories a été effectuée à l'aide de tests d'indépendance du khi-carré. Résultats : Pendant la période de suivi de trois ans, 28 seulement (21%) des 138 femmes ayant participé à l'intervention de dépistage du cancer du col utérin en prison avaient été redépistées 6 mois ou moins après la recommandation reçue lors du test de Papanicolaou d'intervention. Les femmes ayant moins de 5 pseudonymes étaient plus susceptibles d'avoir été redépistées (p=0,02). Le niveau d'instruction était proche du seuil de signification statistique (p=0.05) (les femmes les moins scolarisées affichant le plus haut taux de redépistage). Il n'y avait aucune relation entre le redépistage et l'appartenance ethnique, l'usage de drogue injectable, le fait d'avoir donné naissance, ou le fait de suivre un traitement à la méthadone. Conclusion : Seulement 50% des femmes ayant participé à une intervention de dépistage en prison spécialement conçue avaient été redépistées au cours des trois années suivantes. Il faudrait poursuivre le travail pour concevoir, mettre en oeuvre et évaluer des initiatives de suivi des programmes communautaires de dépistage du cancer du col utérin à l'intention des femmes les plus à risque de contracter une dysplasie du col de l'utérus.
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