Titre :
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Facilitated "Fast Track" Referral Reduces Time from Abnormal Screening Mammogram to Diagnosis. (2008)
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Auteurs :
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Marilyn-J BORUGIAN ;
Kathy CEBALLOS ;
Christina-Cy CHU ;
Karen-A GELMON ;
Paula-B GORDON ;
Lisa KAN ;
Ivo-A OLIVOTTO ;
Barbara POOLE ;
Scott TYLDESLEY ;
Screening Mammography Program of British Columbia. British Columbia Cancer Agency. Vancouver. BC. CAN
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Canadian journal of public health (vol. 99, n° 4, 2008)
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Pagination :
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252-256
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Dépistage
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Mammographie
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Diagnostic
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Méthode
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Canada
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Homme
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Femme
;
Amérique
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Radiodiagnostic
;
Liste attente
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Amérique du Nord
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 9GR0xDr8. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : Le programme de dépistage mammographique de la Colombie-Britannique (SMPBC) a permis la mise en place d'un suivi rapide ("Fast Track") par imagerie diagnostique après des essais portant sur cinq scénarios visant à réduire le délai entre les mammographies de dépistage donnant des résultats anormaux et les diagnostics ultérieurs. L'objectif de cette étude était de comparer les délais rencontrés par les patientes suivant que celles-ci faisaient l'objet d'un suivi rapide ou d'un suivi classique. Méthode : Les données concernant les femmes dont une mammographie s'est révélée anormale entre le 1er janvier 2003 et le 30 juin 2005 (N=40 292) ont été extraites de la base de données du SMPBC. Après suppression des données non exploitables, 39 607 mammographies ont finalement été analysées. La médiane et le neuvième décile du délai d'attente ont été calculés pour l'obtention d'un diagnostic après une mammographie anormale et pour trois sous-intervalles : entre l'examen mammographique et l'avis à la patiente ; entre l'avis à la patiente et la première évaluation ; et entre la première évaluation et le diagnostic. Résultats : Le tiers des mammographies anormales a fait l'objet d'un suivi rapide par imagerie diagnostique. Sur l'ensemble des données, comparativement au protocole classique, le suivi rapide permettait de raccourcir de huit jours le délai médian entre la mammographie anormale et le diagnostic. Aucune différence significative n'a été constatée entre les deux protocoles pour ce qui est du délai séparant l'examen mammographique et l'avis à la patiente. Le délai médian entre l'avis à la patiente et la première évaluation était de 1,1 semaine pour le suivi rapide et de 2,4 semaines pour le suivi classique, soit une réduction de 9 jours (54%) du délai ciblé par la stratégie. La distribution des délais entre la première évaluation et le diagnostic n'a différé de manière significative que pour les patientes qui s'étaient soumises à une microbiopsie (délai plus court de 3 jours en moyenne pour le suivi rapide). Interprétation : Le fait de faciliter l'aiguillage des patientes vers l'imagerie diagnostique réduit de plus de moitié le délai entre l'avis de mammographie anormale et la première évaluation. Des stratégies supplémentaires devront être mises en place pour optimiser les recherches diagnostiques basées sur l'imagerie.
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