Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 8FpR0x99. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : Afin de détecter, de traiter et de prévenir les cas d'infection à E. coli producteur de vérotoxine (ECPV), la Colombie-Britannique a rendu obligatoire la déclaration du syndrome hémolytique urémique (SHU) en 1998. Par crainte que les cas de SHU soient sous-déclarés, il a été décidé d'évaluer la sensibilité et l'opportunité du processus de notification en vue de formuler des recommandations sur la déclaration du syndrome dans la province. Méthode : D'après la base de données des hospitalisations de la C. - B., nous avons estimé le nombre total de cas de SHU survenus entre le 30 avril 1998 et le 31 décembre 2005. Les cas de SHU et d'ECPV déclarés dans le système intégré d'information sur la santé publique (SIISP) et les cas de SHU déclarés sur des fiches de surveillance ont été reliés aux cas hospitalisés. Nous avons calculé la proportion des cas de SHU détectés par chacun des processus de surveillance. Nous avons ensuite comparé l'intervalle entre l'apparition d'une diarrhée et la déclaration des cas de SHU et d'ECPV au BC Centre for Disease Control. Résultats : Cinquante-sept cas de SHU ont été hospitalisés. La sensibilité des déclarations sur les fiches de surveillance et dans le SIISP était de 7% et de 19,3%, respectivement. L'intervalle médian entre l'apparition de la diarrhée et la déclaration des cas de SHU et d'ECPV au SIISP était de sept jours. L'intervalle médian de déclaration des cas de SHU sur les fiches de surveillance était de 25 jours. Conclusion : Les cas de SHU étaient fortement sous-déclarés, la déclaration des cas de SHU était beaucoup moins rapide que pour les cas d'ECPV, et le système de surveillance du SHU n'a entraîné aucune mesure de santé publique visant à réduire la transmission des infections à ECPV. Il faudrait soit revoir la pertinence de déclarer les cas de SHU en C. - B., soit améliorer considérablement le système de surveillance du syndrome.
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