Résumé :
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Il est attesté que le chômage des jeunes tient avant tout aux conditions économiques qui modèlent le marché du travail et non à une mauvaise préparation scolaire au monde du travail. Pourtant, depuis le milieu des années quatre-vingt, c'est sur l'enseignement et la formation que les efforts politiques ont porté, allongeant ainsi la transition de l'école au travail. Tout en reconnaissant que le chômage frappe en grande partie les jeunes les moins qualifiés, l'auteur s'interroge cependant sur l'efficacité et l'équité de la formation en tant que solution. Il peut-être justifié de subventionner l'éducation des plus aptes au-delà de la scolarité obligatoire lorsqu'ils se dotent de compétences complémentaires de celles des moins aptes. Toutefois pour s'attaquer à l'essentiel du chômage des jeunes, il faut disposer d'une batterie plus large de politiques qui jouent sur les données économiques, sociales et matérielles.
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