Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS ArHpR0x8. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Décrire les taux de tabagisme, l'âge de début de l'usage du tabac et les efforts de renoncement au tabac chez les filles et les garçons adolescents autochtones en Colombie-Britannique, et examiner les rapports entre le tabagisme et le profil sociodémographique, la dépression et divers aspects de la satisfaction de vivre. Méthode : Nous avons procédé à l'analyse secondaire des données de l'enquête "British Columbia Survey on Smoking and Health II", qui mesure des facteurs démographiques et sociaux, les antécédents de tabagisme, la satisfaction de vivre et la dépression. Nous avons analysé les données des répondants se définissant comme étant autochtones et les données selon le sexe. Des modèles logistiques de régression ont été employés pour repérer les facteurs de risque de tabagisme actuel. Résultats : L'âge moyen des répondants était de 15 ans (déviation sensible [DS]=1,7), et 51% étaient des femmes. Trente et un p. cent étaient des fumeurs actuels, et l'âge moyen de début de l'usage du tabac était de 11 ans (DS=3). En moyenne, les fumeurs fumaient 3,8 cigarettes par jour (DS=5,7), et la plupart des fumeurs (78%) disaient avoir sérieusement pensé à abandonner le tabac. Plus de filles que de garçons fumaient, mais les filles fumaient moins de cigarettes. Le tabagisme des répondants augmentait avec l'augmentation du niveau de dépression (score CESD) et avec la baisse de la satisfaction de vivre. Le fait d'avoir un meilleur ami fumeur était le prédicteur le plus puissant du tabagisme actuel, augmentant la chance d'être fumeur par un facteur de 5,9. Discussion : Bien que les taux de tabagisme des répondants soient élevés, on observe un intérêt considérable pour le renoncement au tabac parmi les fumeurs actuels. Sachant que les jeunes sont motivés à abandonner le tabac, les programmes de renoncement peuvent augmenter les taux de succès en s'attaquant au tabagisme des pairs dans les initiatives de prévention et de renoncement et en incluant des stratégies culturellement appropriées pour favoriser la santé mentale.
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