Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSIF R0xMQnrG. Diffusion soumise à autorisation]. Le succès de la greffe d'organes, depuis qu'elle est entrée dans le domaine de la thérapeutique, a conduit de plus en plus de malades souffrant de pathologies chroniques à demander à bénéficier de cette méthode de traitement qui est souvent leur seul espoir de vivre ou de mieux vivre. Mais, la pénurie d'organes a conduit, d'une part, à établir des registres de candidats à la greffe (listes d'attente) et, d'autre part, à élaborer pour les malades inscrits sur ces listes, des règles de répartition et d'attribution des organes prélevés chez les sujets en état de mort cérébrale. Mais la distribution d'organes s'est développée selon l'historique de chaque nation ou groupe de nations autour d'organismes centralisés comme Eurotransplant pour le Bénélux, l'Allemagne, l'Autriche et la Slovénie, l'Etablissement français des greffes en France, un organisme public pour l'Espagne... Cet article analyse de façon détaillée deux exemples concrets de système d'attribution : - le système ETKAS (Eurotransplant Kidney Allocation System), centralisé, informatisé et basé sur un score composite et qui fonctionne en temps réel depuis 1996 dans la zone Eurotransplant pour la répartition des reins ; le système MELD (Model for End-Stage Liver Disease) qui vient d'être mis en place par l'organisation UNOS (United Network for Organ Sharing) aux Etats-Unis pour la répartition des foies grâce à un système de score basé sur l'estimation de la gravité de l'état de santé du malade, et donc de son espérance de vie.
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