Résumé :
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Stimulée par l'exemple anglo-saxon, l'externalisation est une version dynamique de la sous-traitance partenariale. Elle touche de plus en plus d'entreprises françaises, qui se posent l'éternelle question de faire ou de faire faire (make or buy), jusqu'au cur de leurs fonctions stratégiques. On le voit en GRH, où l'externalisation ne concerne plus seulement les activités non centrales (entretien, surveillance, restauration, administration de la paie, logistique de formation ou de recrutement), mais aussi les missions à portée stratégique (communication interne, organisation du travail, ingénierie des rémunérations, usage décisionnel des bases de données ou des TIC). Dans cette nouvelle forme de partenariat, il ne s'agit plus seulement d'une logique de coûts (celle d'avoir au moins autant pour moins cher). On fait appel à d'autres ( des individus, des entreprises) pour bénéficier de leur compétence, de leur technicité, de leur vision, de leurs réseaux. L'externalisation est alors l'expression d'une alliance stratégique durable. Elle passe par des contrats de coopération au sein desquels il doit y avoir un minimum de confiance partagée, d'où les risques évidents à terme. Pour que cette nouvelle répartition se stabilise, il faut que les entreprises remplacent leur contrôle interne par des accords de marché qui enrichissent leur compétence sans les mettre en insécurité. Il ne faut y perdre ni en intelligence concurrentielle ni en réactivité stratégique. Bilan
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