Résumé :
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Le cancer est en passe de devenir la première cause de mortalité en France, du fait de la régression de la mortalité cardio-vasculaire mais aussi du fait du vieillissement de la population par l'allongement de l'espérance de vie. Dans le même temps, la survie après cancer a considérablement augmenté, grâce aux progès de la médecine et de la chirurgie : près d'un cancer sur deux peut être guéri. Le nombre de personnes qui ont eu un cancer est considérable dans la population : 800 000 personnes vivent avec un cancer et 2 millions de personnes ont un cancer. C'est une pathologie qui touche tout le monde, à travers un parent, un proche ou soi-même. Dans ce contexte, l'idée que l'on ne fait peut-être pas le maximum pour vaincre ce fléau et qu'il existe des inégalités face à des traitements potentiellement curateurs est difficilement acceptable. Aussi n'est-il pas surprenant que, dans son discours du 14 juillet 2002, le président de la République, Jacques Chirac, ait annoncé que la lutte contre le cancer serait un des trois chantiers prioritaires de son quinquennat. Le plan national de lutte contre le cancer 2003-2007 qu'il a lancé le 24 mars 2003 est un pas décisif dans l'histoire de la lutte contre cette maladie en France, marquée antérieurement par la création des centres de lutte contre le cancer, l'organisation de la cancérologie en 1998 et le premier plan de lutte contre le cancer 2000-2005.
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