Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST xQJk0R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Malgré des évidences cliniques et épidemiologiques du bénéfice de la prise en charge soutenue des facteurs de risque vasculaire dans les suites d'une maladie coronaire, l'intérêt des médecins pour la prévention secondaire reste limité. En 1994, plusieurs sociétés savantes européennes ont édité conjointement des recommandations sur la prévention des maladies coronaires en pratique clinique et proposé comme priorité la réduction des facteurs de risque chez les patients coronariens. Méthodes : La Société Européenne de Cardiologie a lancé, à cette période, une étude sur la prévalence et la prise en charge des facteurs de risque vasculaire des patients coronariens en Europe, le programme EUROASPIRE. Six mois après un événement coronaire, 3 569 patients, sur un total de 4 863 malades recrutés dans les hôpitaux de neuf pays européens, ont participé à un interrogatoire et à un examen destinés à mesurer le niveau et la prise en charge de leurs facteurs de risque vasculaire. Résultats : Six mois au moins après son hospitalisation, un patient coronarien sur 5 continue à fumer, un sur 4 conserve une obésité, un sur deux présente des chiffres de tension artérielle élevés et 44% une cholestérolémie totale supérieure à 5,5 mmol/L. Plus de 8 patients fumeurs sur 10 ont déjà essayé d'arrêter de fumer et 8 patients obèses sur 10 de perdre du poids. (...)
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