Résumé :
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Depuis fort longtemps, le centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD) constitue un vivier de réflexion et d'expérimentation visant à mieux concilier les performances de l'entreprise et le progrès social. Ainsi dans un document intitulé "Vers l'entreprise à la carte" (octobre 1995) insistait-il déjà face aux mutations de la société sur la nécessité d'adopter dans l'entreprise de nouveaux modes d'organisation et de travail, de promouvoir l'aménagement du temps et la réduction de sa durée. Bien que réservé à l'encontre d'une loi aussi contraignante que celle sur les 35 heures, il a saisi l'opportunité pour lancer avec 500 entreprises (le quart des effectifs) une phase d'expérimentation (9 mois) durant laquelle les entreprises ont exploré comment mettre en oeuvre les 35 heures, quelles opportunités et quels obstacles elles rencontraient et, là où l'expérience a pu être menées, quels enseignements pouvaient en être tirés. Le bilan de cette phase d'expérimentation vient d'être publié par le CJD sous le titre Pour les 35 heures à la carte. Contribution au débat parlementaire. Son dirigeant Laurent Degroote l'introduit en soulignant que la loi sur les 35 heures "Ne peut convenir à tous et renforce leur conviction que" l'entreprise à la carte "est la plus adéquate à la diversité des entreprises. Les auteurs ont tous les deux accepté de lire et de commenter pour Futuribles ce rapport d'expérimentation du CJD. Ils exposent ici les enseignements qu'eux-mêmes en tirent.
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