Résumé :
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Il y a quelques mois encore, on pouvait croire l'affaire entendue. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) seraient l'avenir de l'agriculture. Les Etats Unis en avaient autorisé plusieurs dizaines de variétés et ils y étaient déjà cultivés sur près de 20 millions d'hectares, représentant près de la moitié du maïs ou du soja produits. Le poids des Etats Unis dans le monde, pensait-on, garantirait aux OGM l'accès aux marchés étrangers et notamment au marché européen. Pas si simple, même aux Etats Unis, explique Jérémy Rafkin. Nous l'avons rencontré en juin dernier lors de son passage en France, à l'invitation de Green-peace, au moment où l'Union européenne décidait de bloquer pour plusieurs années les autorisations de nouvelles variétés d'OGM.
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