Résumé :
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Le dépistage précoce de l'infection à VIH et le traitement par polythérapie permet d'améliorer le pronostic des personnes atteintes. Or, différentes études font apparaître qu'un pourcentage non négligeable de personnes infectées ignorent leur statut sérologique, et se trouvent dépistées et diagnostiquées tardivement. Ce phénomAene représente un problème de santé publique, à la fois sur le plan de la prévention, et sur celui de la prise en charge. Le but de cet article est d'identifier les facteurs associés au dépistage tardif de l'infection à VIH dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les variables âge, sexe, mode de transmission et département du domicile ont été étudiées par semestre et en fonction du caractère tardif ou non du dépistage. L'analyse des résultats du dispositif de surveillance épidémiologique EVALVIH pour les années 1996 et 1997 permet de souligner la proportion élevée de diagnostics tardifs et l'existence de disparités d'accès au dépistage dans certains groupes de population au sein de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. (adapté du texte).
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