Résumé :
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Les modalités d'allocation des ressources aux organisations offrant des soins et de l'aide de longue durée aux personnes dépendantes, se sont diversifiées dans les dernières vingt années sous la pression des restrictions budgétaires. Même si les changements ne se sont pas opérés de la même façon et au même rythme dans les différents pays, on peut dégager des diverses expériences nationales, un modèle qui serait le suivant : au départ, les organisations ont été financées en fonction de leur coûts ; cette première phase a été souvent suivie de celle du budget global ; ensuite, on est passé au financement basé sur le produit, celui-ci étant défini par une classification des clients ; enfin, certains pays ont opté pour un financement basé sur les ressources requises par chaque client individuellement. L'évolution des modalités d'allocation de ressource témoigne de la recherche, par les acteurs, principalement les payeurs, de la méthode qui présente le moins d'effets pervers. Les auteurs utilisent un modèle identifiant sept risques d'effets pervers : le risque de tromper la tutelle, le risque de sélection des clients rentables, le risque de mauvaise qualité des soins, le risque de favoriser la dépendance, le risque de surproduction des soins, le risque de sous-offre de soins et enfin le risque de favoriser l'institutionnalisation. (R.A.).
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