Titre :
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La part des traitements de l'infertilité dans la grande prématurité en France. L'avis du néonatologiste. (1998)
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Titre original:
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Infertility treatments and great prematurity.
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Auteurs :
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Michel Dehan
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Contraception, fertilité, sexualité (vol. 26, n° 7-8, 1998)
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Pagination :
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512-516
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Stérilité
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Facteur risque
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Grossesse multiple
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Prématurité
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Soins intensifs
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Hypotrophie foetale
;
Létalité
;
France
;
Europe
;
Epidémiologie
;
Fécondation artificielle
;
Gestation [pathologie]
;
Foetopathie
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Homme
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST jr5b8R0x. Diffusion soumise à autorisation]. L'expertise collective réalisée récemment par l'INSERM sur la prévention de la grande prématurité (GP) révèle que 7,1% des enfants nés à moins de 33 semaines d'aménorrhée (SA) en France sont issus de grossesses obtenues après traitements d'une infertilité, soit 640 enfants par an. D'après le dossier FIVNAT 1996, les grossesses obtenues par FIV aboutissent dans 6,4% des cas à une GP (6 fois le taux de la population générale). Ceci est essentiellement dû au nombre important de grossesses multiples : 45% et 37% des GP sont issues de grossesses gémellaires ou triples respectivement. Les conséquences sont des taux de mortalité périnatale et néonatale multipliés par respectivement 2 et 5. La prise en charge des GP est d'une très grande complexité sur les plans technique, médical et éthique, en raison notamment des défaillances pluriviscérales et des très petits poids de naissance. Les parents de ces enfants éprouvent également d'importantes difficultés à vivre cette situation. L'ensemble de ces informations incite à renforcer toutes les actions de prévention de la GP et de ses conséquences.
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