Titre :
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Adaptation d'adolescents hospitalisés pour une longue durée en psychiatrie et en médecine : Confrontation de l'avis des patients et des cliniciens. (1998)
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Titre original:
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Adaptation of adolescents to long-lasting hospitalization in psychiatry and general medicine : confrontation between patients'and clinicians'views.
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Auteurs :
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I. GASQUET ;
M. CHOQUET ;
Inserm U 472 Epidémiologie et Biostatistique Villejuif. FRA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (vol. 46, n° 4, 1998)
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Pagination :
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205-211
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Hospitalisation
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Santé mentale
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Autoévaluation
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Malade mental
;
Malade
;
Profession santé
;
Adaptation
;
Etude comparée
;
Epidémiologie
;
France
;
Europe
;
Adolescent
;
Homme
;
Jeune adulte
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST PTVbR0xy. Diffusion soumise à autorisation]. L'objectif de cette étude est de confronter l'avis des cliniciens avec celui des adolescents sur l'adaptation des adolescents à l'hospitalisation longue durée. Une étude exhaustive multicentrique portant sur l'ensemble des 13-24 ans hospitalisés dans les services de psychiatrie ou de médecine de la Fondation SEF a donc été réalisée en 1993. Il s'agit de patients présentant des pathologies graves et ou chroniques nécessitant un traitement médical de longue durée. Les résultats montrent que : 1) dans tous les domaines explorés les somaticiens évaluent plus positivement que les psychiatres l'adaptation de leurs patients ; 2) il existe une concordance entre patients et médecins pour l'appréciation de l'adaptation scolaire aux traitements et pour l'évaluation des difficultés relationnelles avec les pairs. Dans ces trois domaines, les patients hospitalisés en psychiatrie rapportent plus ou autant de difficultés que les jeunes de médecine ; 3) il existe une divergence entre patients et médecins pour l'appréciation de l'adaptation à la vie hospitalière et pour l'évaluation des difficultés relationnelles avec la famille. Dans ces deux domaines, les patients hospitalisés en psychiatrie rapportent moins de difficultés que les jeunes de médecine. Ces résultats montrent l'importance des difficultés psychologiques pendant l'hospitalisation de certains patients de médecine. Ces troubles, difficiles à diagnostiquer, semblent sous-évalués par les somaticiens. (...)
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