Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST iR0x29iN. Diffusion soumise à autorisation]. En 1979, l'OMS redéfinit les critères diagnostiques du diabète sucré et individualise une nouvelle entité, l'intolérance au glucose, considérée comme un état de prédisposition au diabète non insulinodépendant et aux maladies carciovasculaires. Au moment où on assiste à une véritable pandémie diabétique, en particulier dans les pays en voie de développement et d'urbanisation, il apparaît de la première importance de développer une politique efficace de prévention du diabète. En outre si l'hyperglycémie chronique du diabète patent marque un tournant décisif dans l'histoire d'un patient, en induisant le risque de microangiopathie et en aggravant l'athérothrombose, l'augmentation du risque cardiovasculaire est présente de nombreuses années avant l'apparition du diabète, voire de l'intolérance au glucose. A la lumière des informations nombreuses, et parfois contradictoires, disponibles, sont analysées les limites du concept d'intolérance au glucose, qui ne résume pas le prédiabète de type II, les conceptions physiopathologiques avec l'intrication complexe de la résistance à l'insuline et des anomalies de sa sécrétion et les différents essais de prévention du diabète dont le plus important, le "Diabetes Prevention Program" débute aux Etats-Unis. Les critères actuels de l'OMS méritent sans doute d'être révisés et une stratégie de dépistage du prédiabète est proposée adaptée à la recherche ou à la pratique clinique.
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