Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR qR0xDpBs. Diffusion soumise à autorisation]. Le suivi des enfants dont la plombémie de primodépistage est inférieure au seuil d'intoxication de 100 microg/L mais qui présentent un ou plusieurs facteurs de risque est recommandé. Dans un premier temps, la fréquence de réalisation d'une plombémie de suivi a d'abord été calculée chez les enfants à risque d'intoxication. Dans un deuxième temps, la fréquence et les déterminants de la survenue d'une intoxication par le plomb ont été estimés dans le groupe des enfants suivis. Le système de surveillance du saturnisme infantile en Île-de-France (SSSIILF) recueille systématiquement les plombémies de primodépistage et de suivi réalisées chez les enfants de la région depuis 1992. Les enfants primodépistés avant l'âge de sept ans dont la plombémie était inférieure à 100 microg/L et qui présentaient au moins un facteur de risque ont été sélectionnés. Les variables associées à la réalisation d'une plombémie de suivi ont été comparées par le test du Chi2. Chez les enfants suivis, les variables associées à la survenue d'une intoxication ont été comparés par le test du Chi2 ; les facteurs indépendants de survenue d'une intoxication ont été estimés par une régression logistique. La fréquence de réalisation d'une plombémie de suivi était, d'une manière statistiquement significative, plus élevée lorsque les enfants résidaient en Seine Saint-Denis ou à Paris, lorsque les enfants étaient primodépistés par un service de protection maternelle et infantile ou un médecin libéral, lorsque la plombémie de primodépistage était supérieure ou égale à 50 microg/L, chez les enfants les plus jeunes lors du primodépistage, et lorsqu'il existait certains facteurs de risque connus d'intoxication. La fréquence de survenue d'une intoxication par le plomb au cours du suivi a diminué de 25,9% pour les enfants primodépistés au cours de la période 1992 à 1994, à 5,1% pour ceux primodépistés au cours de la période 2004 à 2005 (p
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