Résumé :
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Vingt ans après son adoption, la directive Eaux résiduaires urbaines nest toujours pas appliquée correctement en France. À marche forcée, les collectivités mettent leurs stations en conformité. Mais si, techniquement, tout est au point, cest le financement qui pose problème. Et une fois les travaux terminés, les coûts dexploitation montent en flêche du fait des procédés d'abattement de l'azote et du phosphore, gourmands en réactifs et en énergie. Des dépenses qui pourraient encourager la production de biogaz à partir des boues et la valorisation du phosphore piégé.
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