Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST R0xBr2zi. Diffusion soumise à autorisation]. Cette année, plusieurs cas mortels de méningite à méningocoque, survenus en milieu scolaire, ont été relatés par la presse et la télévision. Le caractère foudroyant de la maladie et la crainte de l'épidémie ont provoqué une vive inquiétude au sein de la population. Cependant, bien que le nombre de cas recensés en Belgique ait augmenté ces dernières années, il n'y a pas lieu de dramatiser la situation. En effet, l'incidence annuelle des méningococcies est passée graduellement de 1 à 2 cas/100 000 habitants entre 1991 et 1995 ; depuis, elle semble s'être stabilisée autour de cette valeur. Cette recrudescence d'affections méningo-cocciques s'est d'abord manifestée en province d'Anvers en 1993, puis elle s'est étendue au Brabant flamand et à la Flandre occidentale en 1995 ; elle est maintenant perceptible à Bruxelles, dans plusieurs arrondissements wallons (Nivelles, Arlon, Tournai) et dans le Limbourg. Elle est associée à une augmentation de la fréquence du sérogroupe B et du sérotype 4 : P1.4 au sein de ce sérogroupe (en 1996,91% des souches typées appartenaient au sérogroupe B et 50% des méningocoques B avaient le sérotype 4 : P1.4). Bien que les jeunes enfants soient les principales victimes de la maladie, un nombre croissant de cas sont observés chez les adolescents et les jeunes adultes.
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