Résumé :
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La maladie d'Alzheimer représente un problème majeur de santé publique, tant sur le plan de sa fréquence que sur celui de sa prise en charge. Son histoire naturelle fait que la grande majorité des patients relèvent d'une prise en charge en institution dans les derniers stades de la maladie. Les manifestations psycho-comportementales qui apparaissent au cours de l'évolution de cette pathologie sont très souvent à l'origine du placement et nécessitent des modalités de prise en charge particulières. Nous avons assisté à un développement important de structures spécialisées dans la prise en charge de ces patients. De nombreuses études ont tenté d'évaluer ces structures en terme d'efficacité. les résultats sont parfois discordants et difficiles à analyser. Si l'efficacité de ces structures est souvent comparable à celle des unités traditionnelles, en terme, d'amélioration des capacités fonctionnelles et/ou des troubles du comportement, les modalités de prise en charge sont sensiblement différentes. (...) Par ailleurs cette maladie implique les familles... Leur prise en charge en terme d'information et d'accompagnement est également réalisee par ce type de structures, ce qui constitue un "plus" indéniable. Les résultats sont donc, pour certains probants, pour d'autres prometteurs. Ils méritent d'être approfondis afin, notamment d'établir une définition claire de ce que doivent être ces unités spécialisées.
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