Résumé :
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Le développement de la pharmacie clinique avec l'accès plus fréquent au dossier médical, la mise en place de la distribution individuelle nominative et l'importance des cessions ambulatoires amènent désormais le pharmacien hospitalier à s'entourer de règles de prudence vis à vis du secret professionnel, à l'instar des autres praticiens de santé habitués depuis toujours à entretenir avec leurs patients des relations basées sur la confidentialité. Communément admis comme un privilège culturel des professions de santé, le secret médical n'en est pas moins une notion juridique définie dans le code pénal sous le terme plus général de secret professionnel. Il en découle qu'en dehors des sanctions purement disciplinaires, toute violation du secret expose le contrevenant à des sanctions pénales. Le pharmacien hospitalier doit donc, dans sa pratique professionnelle, connaître le cadre juridique et réglementaire dans lequel il peut évoluer afin de ne pas encourir de sanctions. Mais au-delà de la contrainte, cette exigence du respect de la confidentialité ne devrait que traduire la considération que l'on porte au patient.
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