Résumé :
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L'annonce d'une maladie organique ou d'une anomalie chez le foetus en particulier, qu'elle existe ou qu'elle risque de se déclarer, rencontre toujours une situation maternelle, affective et sociale, le plus souvent méconnue du médecin, qui aggrave et complique le pronostic. L'histoire d'Elodie en témoigne. La dépression maternelle qui a pesé gravement dans la distorsion des relations précoces et lourdement sur le développement de l'enfant, est passée inaperçue, masquée par le diagnostic prénatal de toxoplasmose congénitale fait à la mère et par la demande d'interrompre sa grossesse qui lui a été refusée. En 1997, avec la pratique de la médecine foetale, un travail de liaison s'amorce entre gynécologue-obstétricien, sage-femme, pédiatre, infirmière et spécialiste de la psychopathologie du jeune enfant pour une prise en charge plus précoce des situations à risque psychique pour la mère et pour l'enfant, lorsque, en face d'eux, c'est le vide.
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