Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par FNG bg4R0xI1. Diffusion soumise à autorisation]. Après avoir tenté de clarifier le sens du mot "séduction", l'article distingue séduction naturelle et artifice de l'entreprise séductrice. L'attirance qu'entraîne la première est certes dépendante de l'âge ; mais c'est oublier le rôle joué par le charme. Ce dernier peut se développer à tout âge et permet l'entreprise séductrice. Cette tentative délibérée de séduction peut être tournée vers le mal ou vers le bien. Le séducteur, de l'Ecriture à nos jours, exerce un pouvoir sur sa victime, la pervertit et met en question l'existence même de relations humaines qui échapperaient au jeu de la domination et de l'emprise. La séduction est un jeu rationnel et dangereux, une stratégie sans amour. Mais elle peut être aussi cette aspiration à la vertu et au bien que décrivaient, sous le nom d'Eros ou amour, les anciens philosophes. L'article repose la vieille question de la morale ou d'une éthique de la séduction. Ne serait-ce pas le propre, plus que beau corps, d'une belle âme ? (Résumé de l'auteur).
|