Résumé :
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L'avance en âge s'accompagne généralement d'une augmentation des dépenses médicales à partir de 65 ans. Celles-ci se scindent en deux postes : l'hospitalisation à laquelle sont rattachés les maisons de retraite, logements-foyers, etc (49,7% de la consommation médicale totale) ; les soins de ville (50,3%) qui regroupent l'ambulatoire et les soins à domicile. L'augmentation des besoins de soins va de paire avec une moindre mobilité qui varie selon la nature des soins : 31,5% des consultations des généralistes au domicile contre 2% pour les spécialistes ; l'hospitalisation et la durée moyenne de séjour augmentent aussi après 65 ans mais avec une intensité des soins proportionnellement décroissante. Malgré cela, la vie en institution reste minoritaire. La consommation médicale élevée des personnes âgées exclut les soins dentaires, les soins spécialisés et techniques. Le facteur socio-économique qui entraîne un moindre recours aux soins dans la population générale est atténué chez les personnes âgées : ce facteur est moins discriminant pour les femmes qui sont majoritaires dans cette population ; la modification des conditions de vie liée à la cessation d'une activité professionnelle rend la variable socio-économique moins opérante. Le groupe des personnes âgées n'est pas homogène, mais on constate une meilleure diffusion des soins vers ce groupe démographique qui s'accompagne d'une amélioration de leur état de santé.
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