Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA ss8R0xM1. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'anémie par carence en fer affecte un grand nombre de femmes dans les pays en voie de développement, particulièrement celles en âge de procréer. Peu d'études ont analysé la relation entre les apports en fer absorbable et la carence en fer. Méthodes : La relation entre les apports alimentaires en fer et le statut en fer a été étudiée chez 100 adolescentes béninoises âgées de 14 à 16 ans. Cinquante adolescentes vivaient en internat et 50 en externat. Les indices biochimiques du statut en fer incluaient l'hémoglobine, l'hématocrite, le volume globulaire moyen, la concentration globulaire moyenne en hémoglobine, le fer sérique, la capacité totale de fixation du fer par la transferrine et le coefficient de saturation de la transferrine. Les apports alimentaires ont été obtenus par deux rappels de 24 heures et les apports en fer absorbable ont été estimés par le modèle de Monsen. L'approche probabiliste a été utilisée pour estimer les apports en fer inadéquats. Résultats : Même si 73% des adolescentes avaient des apports en fer alimentaire supérieurs à la recommandation, seulement 27% d'entre elles satisfaisaient les recommandations alimentaires pour le fer absorbable. Dans cet échantillon, 43% des sujets étaient anémiques, tandis que la carence en fer définie par un modèle à indices biochimiques multiples basé sur l'existence d'au moins deux paramètres anormaux parmi les quatre indicateurs utilisés (fer sérique, capacité totale de fixation du fer par la transferrine, volume globulaire moyen, concentration globulaire moyenne en hémoglobine) était présente chez 14% des sujets. Une anémie ferriprive (hémoglobine
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