Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par ORSRA 66ShR0xk. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'usage du narguilé (chicha) se développe dans le monde et particulièrement en France. Outre un goût pour un orientalisme exotique ou un retour vers un usage traditionnel, ainsi que la croyance que le lavage de la fumée permettrait de fumer à moindre risque, les raisons principales en sont l'arrivée sur le marché de tabacs très aromatisés et d'un nouveau type de charbon à allumage rapide. Méthodes et résultats : Les données épidémiologiques sont hélas rares concernant les complications à long terme. On ne connaît guère les transformations qualitatives et quantitatives subies par la fumée, en particulier concernant les carcinogènes. Ce travail risque d'être difficile du fait du manque de standardisation de ce type d'usage. Le seul point de consensus est la production importante de monoxyde de carbone, du fait du charbon de bois utilisé pour produire la chaleur distillant le mélange tabac-mélasses habituel. Hormis l'inhalation directe, les concentrations relevées dans certains salons néo-orientalistes à la mode sont particulièrement élevées. De plus, les additifs en cause des charbons à allumage rapide ainsi que leur innocuité ne sont pas encore bien connus. Conclusion : Cette étude passe en revue de manière critique l'état des savoirs réels sur les conséquences médicales de l'usage croissant du narguilé et se concentre sur la mieux connue et la plus urgente, à savoir celle liée à l'intoxication oxycarbonée dans un contexte très particulier. (R.A.).
|