Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS Y8wR0xEK. Diffusion soumise à autorisation]. Les responsables de l'élaboration des politiques internationales en matière de santé disposent désormais d'un éventail d'instruments institutionnels pour les aider à atteindre leurs objectifs sanitaires mondiaux et nationaux. Il s'agit aussi bien d'organisations multilatérales bien établies du système des Nations Unies, que d'institutions plus récentes et à composition plus restreinte, mises sur pied dans le cadre du G8. Pour déployer au mieux les ressources limitées dont on dispose, il importe d'examiner systématiquement la contribution apportée par le G8 à la gouvernance sanitaire mondiale. Cette évaluation examine les contributions des organisations multilatérales comme l'Organisation mondiale de la Santé et détermine si les États Membres respectent leurs engagements. L'étude a cherché à vérifier dans quelle mesure la gouvernance sanitaire du G8 aide les gouvernements des pays membres à gérer les politiques au plan interne, à définir les principales orientations normatives, à développer et à respecter des engagements pris à titre collectif et à mettre sur pied de nouvelles institutions rattachées au G8. L'étude a permis de constater que les résultats obtenus par le G8 s'étaient sensiblement améliorés au cours des dix dernières années. Les résultats sont également satisfaisants au niveau des différents États Membres du G8, chacun se révélant en mesure de lutter contre les maladies. Le respect des engagements dans le domaine sanitaire varie cependant d'un État à l'autre, et des améliorations peuvent encore être apportées. Ainsi, les dirigeants du G8 devraient mieux définir leurs engagements en matière de santé et se fixer un délai d'une année pour les honorer. En outre, les États Membres devraient demander l'appui de l'OMS et créer un organisme regroupant les ministres de la santé des pays du G8.
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