Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG 2R0xsEP0. Diffusion soumise à autorisation]. La Commission Européenne recommande aux États membres de prendre des mesures radicales pour relever le taux d'emploi des salariés âgés et retarder leur sortie du marché du travail afin d'atteindre les objectifs fixés à Barcelone et à Stockholm pour 2010. Ces mesures radicales ne sont-elles qu'un "tigre de papier" ? L'étude des taux d'emploi des États membres montre la grande diversité des situations et la segmentation des marchés du travail. Les principales raisons de sortie du marché du travail expliquent la complexité des obstacles que les politiques sociales essayent de lever. Mais l'obstacle majeur reste que les conditions micro-économiques ne sont pas réunies. La gestion positive des âges n'est encore ni une priorité pour les entreprises, ni pour les partenaires sociaux. Le retour à l'emploi des chômeurs âgés restent problématique. A l'aide de quelques exemples de bonnes pratiques dans les pays nordiques, repérés grâce à la coopération transnationale dans le cadre du programme Equal, quelques approches réalistes concernant la gestion des âges et la diversité peuvent être expérimentées. Mais le défi démographique à long terme, le temps nécessaire aux changements de culture et d'organisation du travail dans une société vieillissante, suggère déjà de préparer les générations montantes du baby-boom et les entreprises à un âge effectif de la sortie de l'emploi bien au-delà de 60 ou de 65 ans, avec des transitions flexibles pour une vie active jusqu'à 70 ans, voire au-delà (R.A.).
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