Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST A3xR0x4f. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Peu d'études prospectives ont décrit le processus de l'arrêt de la prise de drogues intraveineuses (IV). Néanmoins les programmes de réduction des risques dirigés vers les toxicomanes IV ont parfois été accusés d'installer les sujets dans la toxicomanie. Pour approfondir les relations entre réduction des risques et arrêt de la toxicomanie IV, nous avons étudié les facteurs associés à l'arrêt chez des patients infectés par le VIH et utilisateurs de drogues injectables lors de leur inclusion dans la cohorte SEROCO (1988-1994). Méthodes : 63 toxicomanes IV VIH (+) actifs à l'inclusion dans la cohorte ont été suivis tous les 6 mois cliniquement et avec un questionnaire sur les pratiques sexuelles et de toxicomanie depuis la dernière consultation. L'arrêt a été défini comme une abstinence d'au moins 6 mois. Les 30 patients qui ont arrêté sur une période de suivi de 3 ans ont été comparés aux 33 qui continuaient. Résultats : L'arrêt de la toxicomanie pendant le suivi n'était pas lié à l'âge à l'inclusion, à la durée de la toxicomanie, au sexe ni au statut marital. Avant connaissance de la séropositivité, le rythme des injections, le partage de seringues et l'utilisation de préservatifs ne différaient pas entre les 2 groupes. Par contre, ceux qui arrêtaient de s'injecter au cours du suivi étaient plus souvent professionnellement actifs à l'inclusion que les autres (70% vs 42%, p=0,03). (...)
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