Résumé :
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En 1990, l'étude des premiers cas de séroconversions professionnelles VIH montrait que les infirmier (e) s (IDE) étaient les plus touché (e) s par ces contaminations liées aux accidents exposant au sang (AES), incitant le Géres à mener sa première enquête nationale dans 17 hôpitaux avec 518 infirmier (e) s volontaires. L'incidence des AES était de 0,35 par infirmier (e) par année d'activité avec une prédominance de piqûres (0,26/IDE/an). Depuis 1990, d'autres enquêtes ont été menées. Ces enquêtes ont permis d'identifier plusieurs facteurs de risque d'AES, guidant la politique de prévention. Depuis, de nombreuses actions de prévention des AES ont été menées, des matériels dits de sécurité ont été acquis, une surveillance et une prise en charge de ces accidents mises en place dans de nombreux hôpitaux. L'adhérence aux mesures préventives dont les axes sont définis par la circulaire DGS/DH du 20/4/1998, la diffusion des matériels sécurisés, leur efficacité et la nature des risques résiduels sont cependant mal connues. C'est pour répondre à ces questions que le Géres a réalisé cette nouvelle enquête qui s'est déroulée de façon prospective du 1er avril 1999 au 31 mars 2000. La même méthode que pour les enquêtes de 1990 et 1992 a été utilisée. Cette étude, résultat de cette enquête, montre que l'incidence des piqûres a été divisée par 4 en dix ans. Pour pratiquement tous les gestes invasifs, les taux d'accidents sont en baisse significative. (adapté du texte).
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