Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST tXR0xSnH. Diffusion soumise à autorisation]. Une méta-analyse des articles à caractère épidémiologique publiés de 1980 à 1993 sur l'impact respiratoire, clinique ou fonctionnel des particules en suspension, du dioxyde de soufre, de l'ozone et du dioxyde d'azote, principaux indicateurs de la qualité de l'air a été réalisée sur un ensemble de 107 travaux originaux. La gamme des expositions observées (moyennes et 90èmes percentiles respectivement égaux à 88,83,124 et 53 mug/m3 (moyennes), et à 180,147,234 et 131 mug/m3 (90eme percentile) pour chacun des 4 indicateurs de pollution) a permis d'étudier les fonctions dose-réponse entre le risque de manifestations irritatives, d'épisodes d'asthme et de réduction du VEMS ou du débit de pointe, et les concentrations des indicateurs de pollution. Les formes des fonctions dose-réponse, dans les gammes des concentrations observées, apparaissent de type linéaire pour la variable d'exposition, le dioxyde d'azote montrant l'association la moins constante avec les différents indicateurs sanitaires. Pour des expositions de 100 mug/m3 (en excès par rapport à un bruit de fond de faibles concentrations), les risques relatifs moyens de manifestations irritatives (toux et/ou épisodes asthmatiques) sont, selon le polluant, de l'ordre de 1,08 à 1,47 ; les baisses relatives moyennes des performances fonctionnelles sont de l'ordre de 1,1 à 2,2%. Les altérations sont plus fortes chez les sujets jeunes. (...)
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