Résumé :
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Le travail des enfants est un défi pour la société du moins depuis la révolution industrielle. La généralisation de l'instruction primaire, puis secondaire, a mis en conflit le travail des enfants et leur scolarisation ; c'est ainsi que dans de nombreux pays la main d'oeuvre enfantine n'a plus participé à la production. Même si les progrès économiques spectaculaires du XXe siècle on fait sensiblement reculer le travail des enfants, leur nombre reste élevé en valeur absolue. Or, on dispose aujourd'hui des moyens juridiques et financiers de s'attaquer de front au problème, même dans les pays à bas revenu ou les moins développés. Ces dernières années, on constate, en effet une prise de conscience sans précédent du problème et un large consensus se forme sur la nécessité d'agir ? Toutefois lorsqu'il s'agit de passer à la pratique, on découvre que le phénomène a des implications d'une extrême complexité. Supprimer le travail des enfants est un objectif que l'on ne peut espérer atteindre (..) qu'en menant une action à long terme s'appuyant sur des politiques propres à promouvoir l'emploi des adultes, à élever les revenus et à améliorer les niveaux de vie (..) Néanmoins (..) il est possible d'entreprendre dans l'immédiat une action directe pour mettre fin aux pratiques les plus choquantes dans ce domaine et en attendant d'abolir totalement le travail des enfants - pour empêcher que les enfants ne soient exploités et exposés à des conditions de travail dangereusesou insalubres.
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