Résumé :
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Les femmes immigrées sont proportionnellement moins nombreuses que les autres sur le marché du travail mais leur taux d'activité progresse. Malgré la précarité de leur travail, elles trouvent des moyens d'épanouissement personnel. En effet les, au fil des articles les témoignages révèlent des femmes dynamiques et souvent épanouies. Pourtant elles occupent souvent dans le marché du travail actuel un segment tout aussi défavorisé que celui occupé par les travailleurs étrangers dans les années de prospérité économique. Celles qui disposent de qualifications élevées acquises dans leur pays ont souvent du mal à les faire reconnaître. Il ressort également que beaucoup d'entre elles connaissent des problèmes conjugaux, que d'autre s'efforcent de gommer leur identité culturelle pensant ainsi obtenir plus facilement un travail. Le gain apporté par le travail vaut-il que l'on prenne le risque de subir ces difficultés dans sa vie personnelle ? Il semble que oui. En fait, c'est moins le travail en lui-même qui apporte des possibilités d'épanouissement que ses aspects connexes : la possibilité de jouir d'une certaine reconnaissance sociale, de s'affirmer par rapport à son entourage, de fréquenter des milieux sociaux différents du sien, d'éprouver un sentiment d'appartenance à l'entreprise qu'il l'emploie, l'espoir d'améliorer ses compétences par la formation et de faire "une carrière", si modeste soient les perspectives qu'elle offre. Les aspects extra-économique favorise.
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