Résumé :
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Le consentement préalable, libre et éclairé, pilier majeur de la relation soignant-soigné, a été latgement mis en évidence depuis le procès de Nuremberg (1947). Au cours des dernières décennies, les droits du patient sont de plus en plus ancrés dans le droit interne comme dans le droit international. Toutefois, une conséquence de l'accent mis sur l'autonomie du patient capable de discernement et sur l'exigence de devoir "tout lui dire" peut être de tenir ses proches à l'écart. Certains en relèvent des effets regrettables, étant entendu, par ailleurs qu'il reste aisé de demander au malade s'il est d'accord qu'on communique avec d'autres et de quelle manière.
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