Résumé :
|
Considérant que l'application littérale de l'article L. 162-7 du code de la santé publique conduit à une impasse lorsqu'une mineure célibataire enceinte manifeste clairement sa volonté d'interrompre sa grossesse, sans ou contre l'avis de ses représentants légaux, certains juges des enfants, aux lieu et place des représentants légaux, autorisent cette IVG. Mais le fondement juridique de cette autorisation est pour le moins incertain, car le législateur n'a pas - délibérément semble-t-il - envisagé cette hypothèse et la Cour de cassation n'a jamais été saisie d'une telle question. Une modification de la loi est donc souhaitable. (R.A.).
|