Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC H9R0x7rG. Diffusion soumise à autorisation]. L'auteur en rappelle les grands principes : le respect de l'intimité justifie le caractère confidentiel des renseignements que le patient communique au thérapeute ; le respect de l'intégrité psychique ou physique du patient est présent dans les lois de bioéthique, celui de l'intégrité corporelle figure dans la loi du 29 juillet 1994, la dignité est omniprésente dans la loi rénovant l'action sociale et médico-sociale du 2 janvier 2002 et dans celle du 4 mars 2002. Le droit de mourir dans la dignité est une revendication exprimée de plus en plus fortement ; l'absence de consentement dans la loi du 22 avril 2005 contrevient au principe de dignité, les traitements inhumains et dégradants relèvent d'une atteinte à la dignité, les personnes privées de liberté ont droit au maintien de leur dignité, les personnes qui n'ont plus conscience de leur propre dignité y ont droit à travers le respect des soignants.
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