Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST qxR0xK7b. Diffusion soumise à autorisation]. Il est nécessaire, lorsqu'on veut aborder avec des adolescents le problème de leur santé et qu'on cherche à l'améliorer, d'avoir une approche qui se situe bien en amont de la pathologie. Aborder les problèmes et les difficultés de la sexualité par la description d'une MST et des moyens de s'en prémunir, quelle que soit sa gravité, est au mieux une erreur, au pire une obscénité. Parler des risques du tabac en défilant la liste des complications de cette consommation a fait largement la preuve de sa totale inefficactié. Traiter ensuite du problème de la violence en se contentant de dire que ce n'est pas bien de s'abandonner à cette faiblesse est au mieux dérisoire. Enfin ce n'est pas le meilleur moyen que de faire un exposé sur le suicide, si on cherche réellement à éviter le passage à l'acte d'un jeune suicidaire ? La démarche nécessaire est à l'opposé de celle du soin et cette modification importante du moment de l'approche médicale (on intervient avant l'apparition de l'affection) est prise pour une inversion de la démarche et a tendance à laisser croire à la communauté médicale et éducative que les diverses dénominations par laquelle on la désigne, prévention, éducation ou promotion, recouvrent toutes une réalité unique, caractérisée essentiellement par cette opposition aux préoccupations thérapeutiques qui sont à l'origine celles des médecins Et pourtant les notions désignées par des noms différents correspondent à des réalités très différentes. (...)
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