Résumé :
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En février 2002 (voir notre numéro 576), Georges Bouverot, président de l'ARRCO faisait la "une" de Questions de Sécurité sociale. Il nous parlait notamment du passage à l'euro et de l'accord du 10 février 2001 comme un symbole de nouvelles perspectives tracées dans le domaine de la retraite complémentaire. La plus évidente étant le rapprochement des services des fédérations Agirc et Arrco, devenu effectif au 1er juillet 2002. L'accord 2001 s'engageait sur un principe de maintien de rendement de la retraite complémentaire jusqu'à la fin 2002. Ainsi qu'on le sait les Français sortent des prud'homales pour lesquelles ils se sont mobilises et les partenaires sociaux attendent un peu pour savourer le prévisible mais amer comportement abstentionniste de leurs concitoyens. Nous continuons à vivre sur l'accord 2001 qui permet jusqu'à présent de renouveler la possibilité de prendre sa retraite à partir de 60 ans sans abattement jusqu'à la fin 2002. Notons que le récent accord du 3 septembre 2002, ayant repoussé le terme au 1er octobre 2003, nous fait entrer dans une année marquée par la sauvegarde des retraites du régime général (les consultations du gouvernement démarrent en février) et des concertations sur les régimes complémentaires qui vont suivre. En cette fin 2002, nous pouvons faire un état des lieux et formuler des voeux, c'est la période, pour que l'année prochaine soit celle qui assurera la pérennité de nos régimes.
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