Résumé :
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Le vote du 23 octobre 2002, après examen en première lecture de la Directive et du Réglement européens sur le médicament, a montré que les parlementaires européens, dans leur majorité, ont privilégie la santé publique, et non les intérêts à court terme des actionnaires des firmes pharmaceutiques. Les parlementaires ont clairement rappelé que "le médicament n'est pas une marchandise comme les autres". Trois points des textes adoptés restent préoccupants : la protection excessive des données qui freinera le développement des médicaments génériques, la non prise en compte de la "valeur thérapeutique ajoutée", et l'usage compassionnel de certains médicaments encore trop dépendant du bon vouloir des firmes. Il reste à sensibiliser les ministres de la Santé de l'Union européenne sur ces points, afin qu'ils confirment l'orientation santé publique dans le cadre de la codécision.
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