Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES YR0xFV7k. Diffusion soumise à autorisation]. Quand les démographes des Nations unies ont construit les premières "tables types de mortalité", en 1956, ils n'ont pas jugé utile (ou possible) d'indiquer les proportions de survivants au-delà de 85 ans. Ansley Coale et Paul Demeny, quelques années plus tard, ont même arrêté leurs propres tables à 80 ans... Or dans les conditions actuelles de mortalité, plus de la moitié des Françaises et plus du quart des Français peuvent espérer atteindre leur 85e anniversaire ! Coale et Demeny ont bien révisé leurs tables en 1983, portant à 100 ans la limite d'âge ; mais l'espérance de vie féminine maximale proposée dans leurs modèles (80 ans) est déjà dépassée dans bon nombre de pays industriels. On conçoit donc que l'étude de la mortalité aux grands âges devienne cruciale. Elle n'est pas simple, car les données sont encore rares et souvent fragiles : il faut combiner deux sources de recensements (pour les populations). A moins d'utiliser la méthode des "générations éteintes", proposée par Paul Vincent, qui ne repose que sur les décès. France Meslé et Jacques Vallin montrent ici qu'on peut même adapter avec profit cette méthode aux cas des générations non encore complètement éteintes (Résumé d'auteur).
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