Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES 812PmR0x. Diffusion soumise à autorisation]. La psychologie occupe aujourd'hui une place singulière dans le découpage pratique et théorique des sciences sociales de la santé. Dans un emploi subalterne et banalisé, elle est comme psychologie clinique, une assistance reconnue de la pratique médicale ou une source très ancienne d'inspiration de multiples analyses, modélisations et stratégies prospectives, élaborées aussi bien dans le champ de la recherche médicale traditionnelle que dans les disciplines motrices ou dominantes dont la revue "Sciences sociales et santé" accompagne les avancées depuis vingt ans : l'épidémiologie, l'économie, la sociologie, et l'anthropologie. Dans un emploi plus récent, elle construit progressivement des approches qui revendiquent une spécificité d'objet de compétence organisée depuis peu sous le sigle "psychologie de la santé". Avec la fin du vingtième siècle, on a assisté à une institutionnalisation et une diffusion plus ferme de ce terme qui rend plus visible un champ de recherche et de propositions en voie de renouvellement, d'abord aux Etats-Unis, puis dans tout l'espace de la psychologie internationale. Ce dynamisme éclaté, multiforme et spatialement très dispersé se prêt mal aux états des lieux clairement et objectivement établis. Cet article présente néanmoins quelques traits marquants de l'histoire, des enjeux et des perspectives d'un champ de recherche qui pourraient bien constituer une des voies les plus prometteuses du renouvellement critique en cours de la psychologie (d'après l'introduction de l'auteur).
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