Résumé :
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[BDSP. Notice produite par GRPS 9p7ER0xn. Diffusion soumise à autorisation]. Les produits laitiers sont souvent considérés comme délétères sur le plan du risque cardiovasculaire. Or les études épidémiologiques sont loin d'être négatives tant sur la base des enquêtes alimentaires que des biomarqueurs. Les données concernant le syndrome métabolique sont en faveur d'un effet protecteur, même si l'on ne peut éliminer des facteurs confondants en l'absence d'études d'intervention. Puis, les études relatives aux facteurs de risque sont passées en revue : pression artérielle, lipides plasmatiques, poids, inflammation. Enfin, les mécanismes explicatifs en cause sont analysés sur la base des constituants candidats : calcium, acides gras, peptides fonctionnels et probiotiques. Globalement, les données épidémiologiques, cliniques et mécanistiques ne sont pas en faveur d'un rôle négatif en terme cardiovasculaire. Un bénéfice vis-à-vis du syndrome métabolique et de ses composants est possible. Une consommation raisonnable de produits laitiers n'est absolument pas incompatible avec le maintien de la santé cardiovasculaire.
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